dimanche 18 mars 2012

Vienne insolite (3)

Who's who?

Petit dej étrange et un peu miteux dans un café qui ne doitpas connaître Internet, voire la télévision. C’est un peu Good Bye Lénine ici.L’anglais, connaissent pas non plus. On commande donc au pif. Mon gâteau quiavait pourtant belle allure a le goût du tabac froid…
Derrière nous un mélange de John Galliano et de LuciusMalefoy est interviewé par un journaliste tout droit sorti des années 30’. Brushing impeccable, vestede velours, il prend des notes sur un carnet de cuir avec un stylo plume.Lucius, lui, est très bavard. Mais on ne comprend pas l’allemand, c’estrageant ! Il n’arrête pas de regarder si on le reconnaît. Il répète 60fois le mot « museum » et 40 fois le mot « konzerte ».C’est un artiste mais qui ???
On réfléchit aux artistes autrichiens connus avec descheveux blancs attachés en catogan …
Excusez-nous, est-ce que vous êtes Mozart ?

Viennes insolite (2)

Hundertwasser, l'original.
Sachez que l'Autriche a son Gaudi!
ça demande à être connu.


Vienne insolite (1)


A Vienne je n’ai jamais vu autant d’hommes nus de ma vie !

Je m’explique. Dans notre hôtel nous avions la chance d'avoir un hammam. Eh bien là-dedans c’est tout le monde à poils ! Hommes comme femmes, jeunes comme vieux. D’ailleurs, à l’entrée il y a des panneaux très explicites interdisant l’accès aux maillots…
L'indifférence totale face à la nudité m'a donnée une grande leçon de choc des cultures.
En bonne latine que je suis, j'ai gardé ma serviette... et j'étais ridicule...le pervers, c'était moi!

dimanche 11 mars 2012

Frémissements du printemps



Café Pruckel & Sissi à Schonbrunn


Petit dej’ au Café Prückel.
Ah qu’on est bien !
C’est grand, c’est confortable, ces grosses banquettes et cette déco qui n’a plus bougé depuis les 50’s. Les serveuses sont adorables et rigolent de tous les trucs autrichiens que l’on goûte en vrac (un PunschTorte suivi d’œufs/saucisses ça ne nous fait pas peur !)
C’est hyper calme et douillet, les gens se repaissent des grands rayons de soleil de ce dimanche matin, tranquillement, leur journal dans une main, leur Einspänner dans l’autre.

Le château de Schönbrunn.
Ça avait l’air sympa de vivre dans ce château !
Non mais vraiment… c’est pas comme Versailles par exemple.
Toutes les pièces sont telles qu’elles étaient meublées à l’époque de Sissi et on sent qu’ils privilégiaient la vie de famille à la cour. Les salles sont à ‘taille humaine’, plutôt fonctionnelles que d’apparat. Bon après, on a la galerie des glaces, là aussi, dont la vocation est d’en jeter plein la vue, et ça marche.
Ils nous ont même reconstitué une Sissi avec sa chevelure jusqu’aux pieds. L’audio guide nous apprend ainsi qu’elle avait son caractère la Sissi. Elle avait même une vision très féministe du mariage ! «  le mariage est une institution absurde. Enfant de 15 ans, j'ai été vendue… » (la suite de la citation bien plus intéressante mais je n’ai jamais réussi à la retrouver…)

Le parc du château est fait de jardins à la française et de petits bosquets où l’on surprend des canards qui batifolent dans la neige. Vouais fait un froid de canard !
En ce dimanche après-midi ensoleillé, les enfants s’amusent à descendre la pente de la Gloriette en luge et à glisser sur les bassins gelés malgré les panneaux « Verboten ».
Le soleil brille dans la neige, et on s’éclate comme des gamins.

samedi 3 mars 2012

Vienne - Palais des Habsbourg et Staatsoper


Le palais des Habsbourg, c’est beau mais c’est froid : comme un Viennetta !      
                                                                                                                                         
Café Latte et Nusstorte au Café Demel pour se réchauffer. C’est sûr c’est beau ces boiseries blanches et ces lustres scintillants mais ça fait bizarre de faire la queue comme au Mac Do…  



Soirée à l'Opéra Staatsoper.
Le spectacle est dans la salle et à l’entracte : les viennois savent sortir !
 Robes de cocktail qui miroitent dans la splendeur des salons aux riches ornements et où les hommes en trois pièces se pressent pour une coupette. Les décolletés sont plongeants et les regards aussi. On est transportés dans le siècle passé.