Une virée à la campagne pour un peu d'exotisme au Musée International d’Art Naïf

Attention découverte !

Parce que Beaubourg on connaît par cœur, parce que le Grand Palais y a trop de monde, que le Louvres : on veut tout faire mais on finit toujours dans la galerie des italiens de la Renaissance, que Orsay : on se caille dehors une heure pour finalement apprendre que ça ferme (bon la liste pourrait être longue, hein), hé ben on cherche des petites pépites de nouveauté..

Niché dans les Yvelines, à Vicq (30 min de Paris), le Musée International d’Art Naïf est ma dernière trouvaille pour les amateurs d’art affamés.

Déjà, c’est à la campagne, au cœur d’un joli jardin/verger (le jardin du MIDAN). Ça aère quoi. 
Ah ! les joies retrouvée d’un ciel dégagé, des champs à perte de vue, de l’odeur du foin mouillé et de la mousse dans les vieilles pierres des bâtisses de la Beauce, c’est beau !

  

Ensuite ce musée a investi les murs d’un corps de ferme transformé en maison et légué par Max Fourny et son épouse l’artiste peintre Françoise Adney, qui organisaient déjà des expos d’art naïf. (leur collection est répartie entre ce musée et la Halle St Pierre à Paris, que j’adore aussi).

Enfin et surtout, les expositions de ce musée sont d’une rare qualité. Riches et variées elles font voyager à travers une thématique précise grâce des œuvres subtilement sélectionnées et réparties dans les grandes pièces de la maison. On s’y sent bien. C’est calme. C’est fourni. C’est cohérent. Ça plonge dans la méditation propice à l’appréciation de l’Art.

Actuellement vous pouvez y découvrir les peintres Naïfs Américains d’Ottawa à Buenos Aires. 
Gros coup de cœur pour les peintres Haïtiens qui ont un style bien particulier. 
Et puis, pour ceux qui ont un peu bourlingué, c’est plaisant de reconnaître en style naïf, les paysages des hauts plateaux d’Argentine et dans la salle suivante les lacs gelés du Québec.


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